Votre séropositivité ne doit pas être un frein à votre vie d’adolescent(e). Vous pouvez mener vos activités, avoir des projets, mais il faut être rigoureux(se) avec votre traitement. Vais-je pouvoir mener une vie normale ?Oui, vous pouvez suivre vos études, choisir l’orientation professionnelle qui vous conviendra et surtout faire des projets d’avenir, et ce grâce au traitement.Même s’il n’existe pas encore de médicament pour guérir de cette maladie, on peut en freiner l’évolution, ce qui permet de rester longtemps en bonne santé et donc de vivre le plus normalement possible.Comment gérer mes relations avec les autres ?Comme tout le monde, soyez naturel(elle). Vous pouvez vivre comme les autres adolescents de votre âge : faire du sport, danser, flirter, avoir un amoureux, une amoureuse… Parler de sa séropositivité n’est pas une obligation.Votre séropositivité ne doit pas être un frein à votre vie d'adolescent. Puis-je avoir des relations affectives et sexuelles ?Oui, le fait d’être séropositif(ve) ne doit pas vous empêcher d’aller vers les autres.Vous pouvez aimer et être aimé(e).Lors de relations sexuelles, le préservatif est une excellente protection. Apprenez à bien utiliser les préservatifs masculin et féminin.Attention, en cas de rupture accidentelle du préservatif, accompagnez immédiatement la personne dans le service des urgences d'un hôpital, de jour comme de nuit. Ne perdez pas de temps. Au-delà de 48 heures, il est trop tard pour envisager un traitement d'urgence. Signalez à l'accueil que vous venez pour un accident d'exposition au VIH. N'ayez crainte, vous ne serez ni mal reçu ni jugé par le personnel des urgences. Un médecin hospitalier spécialisé évaluera le risque de transmission du VIH et l’indication éventuelle d’une trithérapie préventive. Va-t-on voir que je suis séropositif(ve) ?Non, rien ne différencie une personne séropositive d’une autre personne dans sa vie et dans son aspect physique.Quant à la sexualité, l’usage des préservatifs est courant, même si on n’est pas séropositif(ve), notamment pour éviter d’autres maladies sexuellement transmissibles ou éviter une grossesse non désirée.Dois-je dire que je suis séropositif(ve) ?Cela n’est pas une obligation.Si vous le « sentez », choisissez un ami ou une amie en qui vous avez confiance.Si vous vous posez des questions et/ou si vous souhaitez vous confier en dehors de votre cercle familial, parlez-en à l’équipe médicale qui vous suit ou au psychologue. Certaines équipes ont organisé des groupes de parole entre jeunes, renseignez-vous.Comment dois-je prendre mon traitement antirétroviral ?Selon les recommandations de votre médecin.Le traitement n’est efficace qu’aux doses prescrites et, dans la mesure du possible, aux horaires les plus réguliers. Choisissez des horaires qui correspondent à votre rythme de vie et aux obligations du traitement (avec un repas ou sans).Calez la prise de vos médicaments sur vos activités quotidiennes. Toutes les équipes disposent de piluliers individuels qui peuvent faciliter l’organisation des prises et vous éviter d’oublier. Parlez-en avec l’équipe médicale.Si vous le voulez, vous pouvez rencontrer des personnes prenant déjà un traitement, via une association, pour voir les astuces qu’ils ont trouvées pour ne pas l’oublier.Si vous constatez que vous commencez à mal prendre le traitement, parlez-en vite, car il ne faut ni le prendre à moitié ni l’arrêter.
Auteur : Andrés ARANDA
La section commentaire est fermée.
|
AuteurÉcrivez quelque chose à votre sujet. Pas besoin d'être fantaisiste, juste un aperçu. Archives
Décembre 2018
Catégories |