Dépistée en 1994, Monique a reçu pendant vingt ans les traitements existants contre l'hépatite C. Bénéficiant d’un nouveau traitement, elle a retrouvé de l’énergie au quotidien. Voici son témoignage. « Si je me souviens bien, mon premier traitement était à base d’interféron, j’avais trois piqûres par semaine. Cela a été un échec, on a donc laissé tomber avec l'accord de mon spécialiste. Je suis restée longtemps sans traitement.
J’ai fait des analyses sanguines et avec mon médecin, on a opté pour une bithérapie.» Des effets dévastateurs Dès son premier traitement contre l’hépatite C, Monique a connu d’importantes complications. « En 2007, j’ai eu un problème : je commençais un peu à tousser, mais sans plus. Mon médecin traitant m'a donné son accord pour que je parte une semaine en vacances en Tunisie. Là-bas, j’ai eu des fièvres, un médecin m’a dit qu’il fallait que je sois hospitalisée. J’ai contacté mon médecin traitant et il m’a demandé de rentrer tout de suite. J’avais 40 de fièvre malgré les antibiotiques et j’avais encore cette toux, donc je suis rentrée plus tôt que prévu de mes vacances et je suis allée aux urgences. J’avais toujours une forte fièvre et j’ai eu une pneumopathie interstitielle. On m’a transféré en pneumologie dans un autre hôpital où je suis restée deux mois. Mes poumons étaient endommagés, donc j’ai dû arrêter mon traitement. » Une activité professionnelle compromise Stigmatisée en raison de sa maladie, Monique a connu des difficultés dans son travail. « Avec ma maladie, cela n’a pas toujours été rose sur le plan professionnel : j’ai été arrêtée mais je voulais quand même travailler. Même si je supportais mal l’interféron, je continuais à aller au travail et j’ai eu beaucoup deproblèmes. Au bureau, les gens ne savaient pas ce que c’était l’hépatite C. Et puis en 1994 au moment de l’affaire du sang contaminé, je suis devenue pour certains collègues un peu une pestiférée. Des gens faisaient l’amalgame avec le VIH et ils me mettaient de côté, ils avaient peur que je les contamine, cela a été très dur. » Les bienfaits du nouveau traitement Depuis juin 2014, Monique bénéficie d’un nouveau traitement. « J’ai eu un peu de maux de tête au début mais après c'était vraiment insignifiant, j'ai très bien supporté ce nouveau traitement. Avant, j'avais un peu de fatigue, comme quand vous avez une crise de foie ou que vous avez froid, vous avez juste envie d'être allongé. Maintenant je me sens à nouveau en pleine forme. J'ai repris le sport à fond, je me sens tonique. » Sur le plan médical, je suis suivie régulièrement, je fais une prise de sang tous les trois mois et une échographie abdominale tous les six mois. Et un an après mon traitement, le virus est toujours indétectable, je suis guérie. » La section commentaire est fermée.
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Juin 2018
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